4e - Séquences et références

  Séquence "EXPRESSION" :

Marc CHAGAL:

Chagall est l'un des plus célèbres artistes installés en France au XXe siècle avec Pablo Picasso. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl (village juif en Europe de l'Est) et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste. Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la sculpture, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail, etc...


Idylle - 1925

A cette époque (1925) de nombreux tableaux de fleurs illuminent les tableaux de Chagall
Taille obsédante du bouquet et faible dimension des éléments environnants
A droite un paysage russe où figurent la maison familiale de l'artiste à Vitebsk et la cathédrale orthodoxe
A gauche un intérieur à la fenêtre ouverte
Le bouquet est le lien entre le dedans et le dehors
Un ange en haut à gauche rappelle que l'inspiration de l'artiste est d'ordre divin
Un autre ange plane au-dessus de Vitebsk
La basse-cour du premier plan est un souvenir du foyer russe symbolisé par la chèvre dans l'enclos, chèvre nourricière de chaque maison juive
Une silhouette dans l'arbre est confondue avec le feuillage; c'est le peintre qui marque son goût pour toutes les expressions de la nature
Lors de son séjour à Toulon en 1926 Chagall sera ébloui par la découverte du marché aux fleurs

Salvador DALI:


Rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une pomme-grenade une seconde avant l'éveil, peinture de salvador dali, 1944

 Dans le Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une pomme-grenade une seconde avant l’éveil, Dalí, grand admirateur de Freud qu’il a lu et rencontré en 1939 à Londres grâce à Stefan Zweig, nous propose d’être les interprètes du rêve de Gala. La libre association des images doit acheminer la pensée inconsciente vers la conscience. Ici, les éléments se juxtaposent dans un tourbillon aérien soigneusement composé et paradoxal, tigres, abeilles et fusil plus ou moins menaçants sont dirigés vers la forme nue et paisible de Gala tandis que s’étend, en forme de cœur, l’ombre de la grenade.
Le XXe siècle a, pour une large part, refoulé l’allégorie et le narratif dans les œuvres d’art. Et c’est parce que Chagall a su s’affranchir des règles et des codes – voire des diktats – de la pensée moderniste tout en s’en nourrissant, qu’il a pu rester figuratif et témoigner de son temps. Il emprunte aux mouvements d’avant-garde (cubisme, suprématisme, surréalisme) quelques-unes de leurs formes, semble parfois s’en rapprocher, mais demeure toujours indépendant. - See more at: http://www.grandpalais.fr/fr/article/quallez-vous-voir-lexpo-chagall#sthash.Z4naRdQ5.dpuf

Chagall meurt en 1985, presque centenaire. Il a traversé le XXe siècle, connu une révolution, deux guerres et l’exil. Autant d’expériences qui sont venues renouveler son approche artistique, se conjuguant aux grands thèmes fondateurs qu’il revisite inlassablement : sa ville natale de Vitebsk, la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le cirque - See more at: http://www.grandpalais.fr/fr/article/quallez-vous-voir-lexpo-chagall#sthash.Z4naRdQ5.dpuf
Chagall meurt en 1985, presque centenaire. Il a traversé le XXe siècle, connu une révolution, deux guerres et l’exil. Autant d’expériences qui sont venues renouveler son approche artistique, se conjuguant aux grands thèmes fondateurs qu’il revisite inlassablement : sa ville natale de Vitebsk, la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le cirque. - See more at: http://www.grandpalais.fr/fr/article/quallez-vous-voir-lexpo-chagall#sthash.Z4naRdQ5.dpuf
Chagall meurt en 1985, presque centenaire. Il a traversé le XXe siècle, connu une révolution, deux guerres et l’exil. Autant d’expériences qui sont venues renouveler son approche artistique, se conjuguant aux grands thèmes fondateurs qu’il revisite inlassablement : sa ville natale de Vitebsk, la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le cirque - See more at: http://www.grandpalais.fr/fr/article/quallez-vous-voir-lexpo-chagall#sthash.Z4naRdQ5.dpuf
 Séquence "HURLANT" HDA  Analyse d'une oeuvre:


Suite à la séquence sur l'incitation "Hurlant", Une étude du tableau "Le Cri" de Edvard MUNCH a été réalisée en classe.

Voici le contenu de cette analyse:





"Le Cri" Edvard MUNCH 

Dimension: 83 X 66 cm

Technique: Peinture Tempera sur Carton

Lieu d'Exposition: Musée d'Oslo en Norvège.

Biographie
:
 Edvard
 Munch 
(prononcé "Münk") 
1863
–
1944.


Graphiste
 et
 peintre 
expressionniste 
norvégien. 
Edvard
 Munch
 peut
 être
 considéré
 comme 
le 
pionnier 
de
 l'expressionisme 
dans 
la
 peinture
 moderne.
 
La 
maladie
 et
 la
 mort 
endeuillèrent 
sa 
famille. 
Ces 
décès 
lui
 donneront
 le
 goût 
des 
représentations 
morbides.
 Son
 art 
sera 

qualifié 
de 
"dégénéré"
 par 
les 
nazis, 
et 
plus 
de 
80 
de
 ses
 œuvres 
seront 
brûlées.




Ce tableau est une peinture à l'huile et à la pastel d'Edvard Munch réalisé en 1893. L'artiste l'a nommé « le cri ».



L'artiste a associé une note dans un de ses journaux a propos de cette oeuvre:

 « J'étais en train de marcher le long de la route avec deux amis - le soleil se couchait - soudain le ciel devint rouge sang – j'ai fait une pause, me sentant épuisé, et me suis appuyé contre la grille - il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville - mes amis ont continué à marcher, et je suis resté là tremblant d'anxiété - et j'ai entendu un cri infini déchirer la Nature ».



C'est une composition qui appartient au domaine de l'art figuratif . Elle possède un point de fuite situé à gauche et une grosse bande verticale le long du tableau à droite. On peut donc déduire le sens de lecture de droite vers la gauche. Le spectateur est inclus dans le tableau en se trouvant devant le personnage central ce qui nous donne l'impression de vivre la scène.


On peut distinguer plusieurs parties distinctes sur ce tableau.



En premier la partie inférieure gauche du tableau. C'est elle qui donne le point de fuite grâce à la barrière et au sol du pont qui sont peint de façon rectiligne. Au niveau du point de fuite on aperçoit deux ombres représentant des personnes qui semblent s'éloigner du personnage central (représentant l'artiste d'après la note associée à l'oeuvre). On retrouve dans cette partie des couleurs rougeâtres assez sombre.

Ensuite le ciel contrairement à la partie précédente est extrêmement sinueux les courbes sont horizontales et en le regardant on comprend aisément l'expression «  langues de feu » que l'artiste a employé.



Enfin la partie centrale de l'oeuvre qui illustre le fjord, le précipice situé à droite et les montagnes au fond. Celle ci comme la partie précédente est extrêmement sinueuse mais ici les courbes sont verticales et nous donnent une impression de vertige. Cette zone centrale crée un contraste de couleur entre le bleu sombre du fjord qui vient choquer contre le rouge ardent du ciel qui est appuyé par l'alternance des courbes.



On peut remarquer que l'artiste a échangé les couleurs du ciel et de la terre comme pour troubler le spectateur et appuyer la sensation de « cri » déjà représenté par toutes ces courbes qui déforment l'image. Le fjord est tellement courbé qu'il en tombe dans le précipice à droite de l'image.

On ne semble pas pouvoir échapper au cri de la Nature, à moins de se boucher les oreilles; ce que fait le personnage central . Le spectateur ne peut échapper au vertige des courbes: à droite la barre verticale à gauche le point de fuite. Ce vertige s'exprime de l'angoisse provoquée par le personnage central, comme le pressentiment d'un malheur que les deux personnages à l'arrière-plan semblent ignorer.



Le personnage central est représenté vraiment étrangement, on dirait qu'il est déjà mort , une sorte de mélange entre un fantôme dont le corps ondule et flotte dans les airs et un squelette ou un cadavre de par sa tête qui semble être dépourvue de cheveux, ses yeux qui semble creux et sa bouche grand ouverte. Sa bouche semble penser qu'il est en train de crier lui aussi pourtant en même temps il se bouche les oreilles. Ce qui pourrait nous faire penser à une sorte de cri intérieur que l'artiste a essayer de représenter en se représentant de cette façon. Un cri pour montrer sa peur de la maladie et de la mort et par la même occasion de sa solitude d'où l'éloignement par rapport aux autres personnages.
On pourrait aussi renforcer l'idée de la mort par la position à gauche des hommes et à droite du précipice (l'enfer) et de la barre verticale marquant un arrêt : la mort.



Enfin on peut remarquer qu'aucune partie de ce tableau est complètement claire et nette, on a l'impression qu'un flou est présent sur toute l'image. Autant les personnages au loin que les bateaux, le village ou même que le personnage central du premier plan. Ce qui peux renforcer l'idée de la peur de la maladie de l'artiste qui était atteint d'une hémorragie du vitré.



On peut donc dire que ce tableau d'Edvard Munch de part son angoisse qu'il suscite ne peux pas laisser le spectateur indifférent. Il faut d'ailleurs savoir que l'artiste l'a représenté d'une cinquantaine de façon différentes et que c'est une oeuvre qui a été préceptrice de l'impressionnisme.






Séquence "GRISANT"

Jacques MONORY né en 1934


Meurtre n° 10/2

(Les Meurtres)

1968

Huile sur toile et miroir brisé avec impacts de balles

160 x 400 cm

Après un passage par l’abstraction, Jacques Monory introduit la figure dans sa peinture en 1962. Ses recherches sont alors marquées par l’influence du pop art (de James Rosenquist en particulier), dont l’irruption en Europe accélère un mouvement général de retour à la figuration. En 1964, il participe, avec les artistes de la Figuration narrative, à l’exposition « Mythologies quotidiennes » organisée au musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Monory travaille à partir d’images photographiques, souvent prises par lui-même ou découpées dans des magazines. Il utilise un appareil de projection qui les agrandit à la mesure du tableau, opérant ainsi une sorte de mise au carreau. Cette démarche signale les rapports multiples et complexes que Monory entretient avec les images mécanisées (photographie, cinéma, télévision). La toile est préalablement recouverte d’une couleur monochrome, qui renforce la contradiction entre impression de réalité et sentiment de basculement du réel. Meurtre n° 10/2 appartient à une série de vingt-deux œuvres commencée en 1968, moment où il tourne son premier film, Ex-. Un photogramme de ce film va servir de point de départ au tableau où le peintre se représente en meurtrier solitaire quittant les lieux du crime. L’artiste apparaît régulièrement dans ses œuvres, tour à tour héros, tueur à gages, victime ou simple témoin. Avec Meurtre n° 10/2, la toile fonctionne comme un écran cinématographique où se projette le drame et où, simultanément, le spectateur, comme pris au piège, se reflète dans un miroir criblé d’impacts de balles, inséré dans la composition. Tel un photogramme « gelé » où se mêlent dimensions réelles et fictives, la peinture permet à Monory de condenser le temps et de concilier en un même lieu des espaces hétérogènes.





Alice Fleury.

Source: Site du Centre G.POMPIDOU, Musée National d'Art Moderne .



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Séquence: "Faites le mur"

 

Le street-art, ou art urbain, est un mouvement artistique contemporain.

Il s’agit de toutes formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publiques et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la céramique, etc.

Le street art parsème l’univers visuel des grandes cités. On en retrouve sur les murs, les trottoirs, les rues, dans les parcs ou sur les monuments. Le terme est par ailleurs utilisé afin de différencier une forme artistique d’un mouvement territorial ponctué de vandalisme et d’illégalité. Bien que le street-art ne soit pas toujours légal, sa valeur artistique est incontestable et de plus en plus en demande. Les motivations conduisant ces « street-artistes » à perpétrer leur art sont tout autant variées que le nombre d’artistes lui-même.



Le désir d’être subversif, de provoquer, de représenter ce que tout le monde pense tout bas serait à l’origine de ce courant, la rue étant la plateforme la plus large et la plus puissante dans un but de visibilité.

Certains artistes de la rue perçoivent tout simplement l’environnement comme étant une vaste et vierge toile des plus inspirantes alors que d’autres sont tout simplement motivés par les risques rencontrés lorsqu’ils travaillent de façon illégale sur un lieu donné. Aujourd’hui mieux connu du public, le street-art est observé de parts et d’autres de la planète. C’est le cas notamment de Berlin en Allemagne, de Melbourne en Australie et de Sao Paulo au Brésil. Ces trois lieux sont, pour des raisons nébuleuses, les endroits les plus prolifiques de l’art de la rue. On peut y observer plusieurs chefs d’oeuvres d’envergure qui sont à couper le souffle.

Cela dit, tous les murs de toutes les villes du monde peuvent devenir le canevas parfait pour un street-artiste. Suffit de repousser les limites! Toutes les grandes villes ont gouté à la médecine du street-art. Paris, Londres, Bristol, Madrid, Barcelone, Rome, Chicago, San Francisco et bien entendu, New-York sont souvent la scène de projets gigantesques, alliant activisme et contestation.

L’art urbain s’est peaufiné avec le temps. Du simple graffiti, il est devenu grandiose par l’utilisation et la juxtaposition de diverses techniques, de matières insolites et est plus engagé que jamais. À ce sujet, plusieurs collectifs ont vu le jour au cours de la dernière décennie. 


Ressource: www.le-graffiti.com