Séquence "EXPRESSION" :
Marc CHAGAL:
Chagall est l'un des plus célèbres artistes installés en France au XXe siècle avec Pablo Picasso. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl (village juif en Europe de l'Est) et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste. Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la sculpture, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail, etc...
Salvador DALI:
Rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une pomme-grenade une seconde avant l'éveil, peinture de salvador dali, 1944
Dans le Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une pomme-grenade une seconde avant l’éveil, Dalí, grand admirateur de Freud qu’il a lu et rencontré en 1939 à Londres grâce à Stefan Zweig, nous propose d’être les interprètes du rêve de Gala. La libre association des images doit acheminer la pensée inconsciente vers la conscience. Ici, les éléments se juxtaposent dans un tourbillon aérien soigneusement composé et paradoxal, tigres, abeilles et fusil plus ou moins menaçants sont dirigés vers la forme nue et paisible de Gala tandis que s’étend, en forme de cœur, l’ombre de la grenade.
Suite à la séquence sur l'incitation "Hurlant", Une étude du tableau "Le Cri" de Edvard MUNCH a été réalisée en classe.
Voici le contenu de cette analyse:
Graphiste et peintre expressionniste norvégien. Edvard Munch peut être considéré comme le pionnier de l'expressionisme dans la peinture moderne. La maladie et la mort endeuillèrent sa famille. Ces décès lui donneront le goût des représentations morbides. Son art sera qualifié de "dégénéré" par les nazis, et plus de 80 de ses œuvres seront brûlées.
On peut distinguer plusieurs parties distinctes sur ce tableau.
Séquence "GRISANT"
Jacques MONORY né en 1934
Marc CHAGAL:
Chagall est l'un des plus célèbres artistes installés en France au XXe siècle avec Pablo Picasso. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl (village juif en Europe de l'Est) et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste. Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la sculpture, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail, etc...
Idylle - 1925
A cette époque (1925) de nombreux tableaux de fleurs illuminent les tableaux de Chagall
Taille obsédante du bouquet et faible dimension des éléments environnants
A droite un paysage russe où figurent la maison familiale de l'artiste à Vitebsk
et la cathédrale orthodoxe
A gauche un intérieur à la fenêtre ouverte
Le bouquet est le lien entre le dedans et le dehors
Un ange en haut à gauche rappelle que l'inspiration de l'artiste est d'ordre divin
Un autre ange plane au- dessus de Vitebsk
La basse- cour du premier plan est un souvenir du foyer russe symbolisé par la chèvre
dans l'enclos, chèvre nourricière de chaque maison juive
Une silhouette dans l'arbre est confondue avec le feuillage; c'est le peintre qui
marque son goût pour toutes les expressions de la nature
Lors de son séjour à Toulon en 1926 Chagall sera ébloui par la découverte du marché
aux fleurs
Salvador DALI:
Rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une pomme-grenade une seconde avant l'éveil, peinture de salvador dali, 1944
Dans le Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une pomme-grenade une seconde avant l’éveil, Dalí, grand admirateur de Freud qu’il a lu et rencontré en 1939 à Londres grâce à Stefan Zweig, nous propose d’être les interprètes du rêve de Gala. La libre association des images doit acheminer la pensée inconsciente vers la conscience. Ici, les éléments se juxtaposent dans un tourbillon aérien soigneusement composé et paradoxal, tigres, abeilles et fusil plus ou moins menaçants sont dirigés vers la forme nue et paisible de Gala tandis que s’étend, en forme de cœur, l’ombre de la grenade.
Le
XXe siècle a, pour une large part, refoulé l’allégorie et le narratif
dans les œuvres d’art. Et c’est parce que Chagall a su s’affranchir des
règles et des codes – voire des diktats – de la pensée moderniste tout
en s’en nourrissant, qu’il a pu rester figuratif et témoigner de son
temps. Il emprunte aux mouvements d’avant-garde (cubisme, suprématisme,
surréalisme) quelques-unes de leurs formes, semble parfois s’en
rapprocher, mais demeure toujours indépendant. - See more at:
http://www.grandpalais.fr/fr/article/quallez-vous-voir-lexpo-chagall#sthash.Z4naRdQ5.dpuf
Chagall
meurt en 1985, presque centenaire. Il a traversé le XXe siècle, connu
une révolution, deux guerres et l’exil. Autant d’expériences qui sont
venues renouveler son approche artistique, se conjuguant aux grands
thèmes fondateurs qu’il revisite inlassablement : sa ville natale de
Vitebsk, la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le
cirque - See more at:
http://www.grandpalais.fr/fr/article/quallez-vous-voir-lexpo-chagall#sthash.Z4naRdQ5.dpuf
Chagall
meurt en 1985, presque centenaire. Il a traversé le XXe siècle, connu
une révolution, deux guerres et l’exil. Autant d’expériences qui sont
venues renouveler son approche artistique, se conjuguant aux grands
thèmes fondateurs qu’il revisite inlassablement : sa ville natale de
Vitebsk, la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le
cirque. - See more at:
http://www.grandpalais.fr/fr/article/quallez-vous-voir-lexpo-chagall#sthash.Z4naRdQ5.dpuf
Séquence "HURLANT" HDA Analyse d'une oeuvre:
Chagall
meurt en 1985, presque centenaire. Il a traversé le XXe siècle, connu
une révolution, deux guerres et l’exil. Autant d’expériences qui sont
venues renouveler son approche artistique, se conjuguant aux grands
thèmes fondateurs qu’il revisite inlassablement : sa ville natale de
Vitebsk, la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le
cirque - See more at:
http://www.grandpalais.fr/fr/article/quallez-vous-voir-lexpo-chagall#sthash.Z4naRdQ5.dpuf
Suite à la séquence sur l'incitation "Hurlant", Une étude du tableau "Le Cri" de Edvard MUNCH a été réalisée en classe.
Voici le contenu de cette analyse:
"Le Cri" Edvard MUNCH
Dimension: 83 X 66 cm
Technique: Peinture Tempera sur Carton
Lieu d'Exposition: Musée d'Oslo en Norvège.
Biographie
:
Edvard
Munch
(prononcé "Münk")
1863
–
1944.
Graphiste et peintre expressionniste norvégien. Edvard Munch peut être considéré comme le pionnier de l'expressionisme dans la peinture moderne. La maladie et la mort endeuillèrent sa famille. Ces décès lui donneront le goût des représentations morbides. Son art sera qualifié de "dégénéré" par les nazis, et plus de 80 de ses œuvres seront brûlées.
Ce tableau est une peinture à l'huile et à la pastel
d'Edvard Munch réalisé en 1893. L'artiste l'a nommé « le cri ».
L'artiste a associé une note dans un de ses journaux
a propos de cette oeuvre:
« J'étais en train de marcher le long
de la route avec deux amis - le soleil se couchait - soudain le ciel devint
rouge sang – j'ai fait une pause, me sentant épuisé, et me suis appuyé contre
la grille - il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord
bleu-noir et de la ville - mes amis ont continué à marcher, et je suis resté là
tremblant d'anxiété - et j'ai entendu un cri infini déchirer la Nature ».
C'est une composition qui appartient au domaine de
l'art figuratif . Elle possède un point de fuite situé à gauche et une grosse
bande verticale le long du tableau à droite. On peut donc déduire le sens de
lecture de droite vers la gauche. Le spectateur est inclus dans le tableau en
se trouvant devant le personnage central ce qui nous donne l'impression de
vivre la scène.
On peut distinguer plusieurs parties distinctes sur ce tableau.
En premier la partie inférieure gauche du tableau.
C'est elle qui donne le point de fuite grâce à la barrière et au sol du pont
qui sont peint de façon rectiligne. Au niveau du point de fuite on aperçoit
deux ombres représentant des personnes qui semblent s'éloigner du personnage
central (représentant l'artiste d'après la note associée à l'oeuvre). On
retrouve dans cette partie des couleurs rougeâtres assez sombre.
Ensuite le ciel contrairement à la partie précédente
est extrêmement sinueux les courbes sont horizontales et en le regardant on
comprend aisément l'expression « langues de feu » que l'artiste a
employé.
Enfin la partie centrale de l'oeuvre qui illustre le
fjord, le précipice situé à droite et les montagnes au fond. Celle ci comme la
partie précédente est extrêmement sinueuse mais ici les courbes sont verticales
et nous donnent une impression de vertige. Cette zone centrale crée un
contraste de couleur entre le bleu sombre du fjord qui vient choquer contre le
rouge ardent du ciel qui est appuyé par l'alternance des courbes.
On peut remarquer que l'artiste a échangé les
couleurs du ciel et de la terre comme pour troubler le spectateur et appuyer la
sensation de « cri » déjà représenté par toutes ces courbes qui
déforment l'image. Le fjord est tellement courbé qu'il en tombe dans le
précipice à droite de l'image.
On ne semble pas pouvoir échapper au cri de la
Nature, à moins de se boucher les oreilles; ce que fait le personnage central .
Le spectateur ne peut échapper au vertige des courbes: à droite la barre
verticale à gauche le point de fuite. Ce vertige s'exprime de l'angoisse
provoquée par le personnage central, comme le pressentiment d'un malheur que
les deux personnages à l'arrière-plan semblent ignorer.
Le personnage central est représenté vraiment
étrangement, on dirait qu'il est déjà mort , une sorte de mélange entre un
fantôme dont le corps ondule et flotte dans les airs et un squelette ou un
cadavre de par sa tête qui semble être dépourvue de cheveux, ses yeux qui
semble creux et sa bouche grand ouverte. Sa bouche semble penser qu'il est en
train de crier lui aussi pourtant en même temps il se bouche les oreilles. Ce
qui pourrait nous faire penser à une sorte de cri intérieur que l'artiste a
essayer de représenter en se représentant de cette façon. Un cri pour montrer
sa peur de la maladie et de la mort et par la même occasion de sa solitude d'où
l'éloignement par rapport aux autres personnages.
On pourrait aussi renforcer l'idée de la mort par la position à gauche des hommes et à droite du précipice (l'enfer) et de la barre verticale marquant un arrêt : la mort.
On pourrait aussi renforcer l'idée de la mort par la position à gauche des hommes et à droite du précipice (l'enfer) et de la barre verticale marquant un arrêt : la mort.
Enfin on peut remarquer qu'aucune partie de ce
tableau est complètement claire et nette, on a l'impression qu'un flou est
présent sur toute l'image. Autant les personnages au loin que les bateaux, le
village ou même que le personnage central du premier plan. Ce qui peux
renforcer l'idée de la peur de la maladie de l'artiste qui était atteint d'une
hémorragie du vitré.
On peut donc dire que ce tableau d'Edvard Munch de
part son angoisse qu'il suscite ne peux pas laisser le spectateur indifférent.
Il faut d'ailleurs savoir que l'artiste l'a représenté d'une cinquantaine de
façon différentes et que c'est une oeuvre qui a été préceptrice de
l'impressionnisme.
Séquence "GRISANT"
Jacques MONORY né en 1934
Meurtre n° 10/2
(Les Meurtres)
1968
Huile sur toile et miroir brisé avec impacts de balles
160 x 400 cm
Après un passage par l’abstraction, Jacques
Monory introduit la figure dans sa peinture en 1962. Ses recherches
sont alors marquées par l’influence du pop art (de James Rosenquist en
particulier), dont l’irruption en Europe accélère un mouvement général
de retour à la figuration. En 1964, il participe, avec les artistes de
la Figuration narrative, à l’exposition « Mythologies quotidiennes »
organisée au musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Monory travaille à
partir d’images photographiques, souvent prises par lui-même ou
découpées dans des magazines. Il utilise un appareil de projection qui
les agrandit à la mesure du tableau, opérant ainsi une sorte de mise au
carreau. Cette démarche signale les rapports multiples et complexes que
Monory entretient avec les images mécanisées (photographie, cinéma,
télévision). La toile est préalablement recouverte d’une couleur
monochrome, qui renforce la contradiction entre impression de réalité et
sentiment de basculement du réel. Meurtre n° 10/2 appartient à une série de vingt-deux œuvres commencée en 1968, moment où il tourne son premier film, Ex-.
Un photogramme de ce film va servir de point de départ au tableau où le
peintre se représente en meurtrier solitaire quittant les lieux du
crime. L’artiste apparaît régulièrement dans ses œuvres, tour à tour
héros, tueur à gages, victime ou simple témoin. Avec Meurtre n° 10/2,
la toile fonctionne comme un écran cinématographique où se projette le
drame et où, simultanément, le spectateur, comme pris au piège, se
reflète dans un miroir criblé d’impacts de balles, inséré dans la
composition. Tel un photogramme « gelé » où se mêlent dimensions réelles
et fictives, la peinture permet à Monory de condenser le temps et de
concilier en un même lieu des espaces hétérogènes.
Alice Fleury.
Source: Site du Centre G.POMPIDOU, Musée National d'Art Moderne .
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Séquence: "Faites le mur"
Le street-art, ou art urbain, est un mouvement artistique contemporain.
Il s’agit de toutes formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publiques et englobe diverses méthodes telles que le graffiti, le graffiti au pochoir, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, la céramique, etc.Le street art parsème l’univers visuel des grandes cités. On en retrouve sur les murs, les trottoirs, les rues, dans les parcs ou sur les monuments. Le terme est par ailleurs utilisé afin de différencier une forme artistique d’un mouvement territorial ponctué de vandalisme et d’illégalité. Bien que le street-art ne soit pas toujours légal, sa valeur artistique est incontestable et de plus en plus en demande. Les motivations conduisant ces « street-artistes » à perpétrer leur art sont tout autant variées que le nombre d’artistes lui-même.
Le désir d’être subversif, de provoquer, de
représenter ce que tout le monde pense tout bas serait à l’origine de
ce courant, la rue étant la plateforme la plus large et la plus
puissante dans un but de visibilité.
Certains artistes de la rue perçoivent tout simplement l’environnement comme étant une vaste et vierge toile des plus inspirantes alors que d’autres sont tout simplement motivés par les risques rencontrés lorsqu’ils travaillent de façon illégale sur un lieu donné. Aujourd’hui mieux connu du public, le street-art est observé de parts et d’autres de la planète. C’est le cas notamment de Berlin en Allemagne, de Melbourne en Australie et de Sao Paulo au Brésil. Ces trois lieux sont, pour des raisons nébuleuses, les endroits les plus prolifiques de l’art de la rue. On peut y observer plusieurs chefs d’oeuvres d’envergure qui sont à couper le souffle.
Cela dit, tous les murs de toutes les villes du monde peuvent devenir le canevas parfait pour un street-artiste. Suffit de repousser les limites! Toutes les grandes villes ont gouté à la médecine du street-art. Paris, Londres, Bristol, Madrid, Barcelone, Rome, Chicago, San Francisco et bien entendu, New-York sont souvent la scène de projets gigantesques, alliant activisme et contestation.
L’art urbain s’est peaufiné avec le temps. Du simple graffiti, il est devenu grandiose par l’utilisation et la juxtaposition de diverses techniques, de matières insolites et est plus engagé que jamais. À ce sujet, plusieurs collectifs ont vu le jour au cours de la dernière décennie.
Ressource: www.le-graffiti.com